Le Château Fort de Lourdes
Le château forteresse
Lors de la conquête de la Gaule, les Romains sont sûrement les premiers à tirer parti de la position stratégique du piton rocheux.
En 778, Charlemagne assiège la forteresse occupée par les Sarrasins, ayant pour chef Mirat. Cette légende, qui dit-on aurait donné son nom à la ville de Lourdes et qui a laissé les clefs de son blason raconte : un aigle laisse tomber, au bon moment, une truire aux pieds de Mirat, qui, rusé, la porte au chef des Francs, lui laissant croire qu'il est encore pourvu en vivres. Charlemagne est prêt à quitter le siège mais l'évèque du Puy-en-Velay, qui l'accompagne, sauve la face en proposant à Mirat de conserver la place à la condition de se convertir au christianisme. Mirat, affamé, accepte et reçoit le baptème sous le nom de Lorus.
Aux 11e et 12e siècles, la forteresse, quasi imprenable, est la résidence seigneuriale du comte de Bigorre. Elle devient ensuite une place forte pour controler les routes du piémont que vont se disputer différents princes, maîtres de la politique du Sud de la France.
Elle trouve, au 14e siècle, son extension définitive avec son système d'encientes successives et la construction du donjon qui dominait trois autres tours aujourd'hui disparues.